17 janvier 2007
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Quand m’effleure ce sentiment
De ne plus exister
Dans ton cœur
Ni encore dans ton esprit
Et que l’amère réalité dissipe
Mon dernier brin d’espoir
Et me revient le pouvoir
De récupérer ma raison
Ou ma raison me récupère
Tu m’offenses d’un sourire d’ange
Et tes yeux m’expriment l’étrange
Ta voix douce me tapote le cœur
Tu sèmes en moi alors
La sage folie de tant t’aimer excitante
De tant t’aimer
Quand une curiosité dévorante
Me force à l’aventure
Exacerbe mon désir
De découvrir ton mystère,
Et je pars à la recherche
De la source de tes délices
A la quête des tréfonds
De ton âme discrète
Je me noie dans ton abîme
Et la brume qui cache tes secrets
Gentiment me repousse
Tu me pousses
A tant t’aimer pitoyable
A tant t’aimer
Quand je règne en moi
En maître
Quelques temps
Et m’efforce cependant
A contempler l’extérieur
Ce monde vulgaire et frappant
Me tient le jour et m’occupe
Mais se dissipe et m’échappe
Envahi par les ténèbres de la nuit
Dont la noirceur n’est que l’éclat
De ton âme ou de toi-même
Qui t’approches
Dans le silence nocturne
Pour peupler mes rêves
Tu m’incites à tant t’aimer
Dérobeuse de mon esprit
Quand je sommeille
A tant t’aimer.