12 octobre 2007
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A boire s’écrie l’un
A boire s’écrie l’autre
Le garçon sert le vin
Tiens le tien dit au pauvre
Et au riche tenez le votre
S’approche de moi le serveur
Bois-tu de cela de ceci
Ceci apaise les douleurs
Et cela chasse les soucis
L’amer tout d’un coup s’adoucit
Cette liqueur dis-je ne fait que rêver
D’un bonheur combien éphémère
Il nous arrive ce qui doit arriver
Ni cette bouteille ne sauve ni ce verre
Sache que l’amer n’est que l’amer
Je me rappelle n’avoir jamais bu
Ça ne fait vraiment pas vivre
Aux bienfaits du vin je n’ai jamais cru
Et pourtant je suis toujours ivre
Et mon ivresse ne cesse de me suivre
Allons bois me conseille le garçon
Tu as les lèvres sèches et assoiffées
Arrose-les de cette douce boisson
Ça pourrait bien te réchauffer
Et les maux seraient vite étouffés
Non j’attends un autre bonheur
J’attends que l’aimée veuille déposer
Sur mes lèvres toute langueur
Un doux et angélique baiser
Que son cœur veuille au mien causer
Je me suis enivré de son amour
Pour le restant de mes jours.